
Ce jour, le SNICS-FSU a été reçu à sa demande en audience par Madame Gourault, Ministre, de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales
2 scénarii sont envisagés :
Décentralisation vers les départements des médecins et infirmier.es de l’Education nationale ou des médecins seulsL’arbitrage de Matignon – du 1er ministre Jean CASTEX – s’oriente vers la décentralisation de l’ensemble des professionnel.les de santé, les infirmier.es et les médecins, afin d’améliorer le taux de réalisation des visites médicales obligatoires.
Le modèle retenu est celui de la PMI, un service médical où le dépistage infirmier est une partie intégrante et obligatoire de la visite médicale.
Il en est terminé de la consultation infirmière libre et gratuite au service de la réussite scolaire.
L’égalité d’accès pour les élèves ne sera plus assurée, une départementalisation engendrera des cadres différents selon les territoires.
Ce projet enterre le concept de santé à l’Ecole et avec lui la réponse aux besoins exprimés des jeunes. Il balaie d’un revers de main la reconnaissance de la spécialité infirmière.
D’après la Ministre, le corps des infirmier.es de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur sera mis en extinction.
C’est la fin de nos missions spécifiques liées à la réussite scolaire pour assurer le suivi de l’état de santé des jeunes dont le diagnostic médical est le pivot. Cela acte donc notre sortie des établissements scolaires.
La manifestation à Paris sera déterminante.
Le SNICS a rédigé une tribune parue dans le journal Le Monde ce matin.
19 janvier 2021
« La décentralisation de la santé à l’école ne garantit ni l’amélioration des politiques de santé, ni celle de la réussite scolaire »